Nouvel appel aux personnes dont l’immunité est diminuée à se faire vacciner avant l’été

L'augmentation actuelle des infections entraîne une hausse du nombre d'admissions à l'hôpital alors que la capacité des hôpitaux est plus faible pendant les vacances d'été. Selon les avis récents du groupe d'évaluation des risques (RAG), du groupe de gestion des risques (RMG) et du comité scientifique stratégique (SSC), il est crucial que les personnes les plus vulnérables et les personnes de leur entourage proche soient entièrement vaccinées.

Un ou plusieurs rappel(s) avec un vaccin à ARNm de Pfizer ou Moderna offre(nt) une protection contre les formes graves de COVID de plus de 90% et ce, pendant plusieurs mois. D’autres mesures contribueront à maîtriser la vague d’infections actuelle et sont déjà connues : une ventilation suffisante des espaces intérieurs à la maison, au travail, lors de rassemblements et également dans les centres de soins résidentiels. Les personnes présentant des symptômes doivent être testées et isolées pendant 7 jours en cas de test positif. Elles doivent ensuite porter un masque buccal pendant 3 jours supplémentaires. 

Ces derniers jours, nous avons assisté dans notre pays, comme dans de nombreux autres pays européens, à une nouvelle vague d’infections. Cela se traduit par une nouvelle augmentation des admissions à l’hôpital, de plus de 43 % au cours des deux dernières semaines. La mortalité et le nombre de foyers dans les centres de soins résidentiels restent désormais limités, mais la vigilance reste de mise. 

En effet, pendant les vacances d’été, la capacité des hôpitaux est plus limitée. De nombreux prestataires de soins saisissent cette opportunité pour prendre du repos. Il est donc essentiel d’éviter de surcharger le système de santé en continuant à mettre l’accent sur la vaccination et un certain nombre d’autres mesures de précaution. 

Une troisième dose pour des vacances sereines 

En ce début d’année, toutes les personnes âgées de 12 ans et plus ont eu la possibilité de recevoir une troisième dose de vaccin (rappel). Au 21 juin, 76% l’avaient fait. Il est cependant crucial de relancer l’immunité contre les formes sévères de COVID-19, car la protection offerte par la vaccination de base est entretemps fortement réduite. Une dose de rappel vous protège non seulement vous-même, mais aussi les personnes vulnérables de votre entourage. Il permet de limiter le risque de surcharge du secteur des soins de santé. 

La quatrième dose est essentielle pour protéger les plus vulnérables 

Les personnes dont l’immunité est faible ont été invitées pour leur quatrième dose en début d’année. Au 21 juin, près de 65% d’entre elles avaient reçu ce rappel. Ceux qui n’ont pas encore reçu leur quatrième dose courent un risque supplémentaire de développer le COVID-19 et doivent dès lors veiller à la recevoir le plus vite possible. Un courrier de rappel sera envoyé à cette fin. En outre, les personnes dont l’immunité est fortement réduite, comme les transplantés, les dialysés et certains patients qui prennent des immunosuppresseurs lourds et qui ont moins bien réagi à la vaccination, peuvent depuis peu recevoir le médicament Evusheld par l’intermédiaire de leur spécialiste, qui les protège efficacement pendant six mois supplémentaires. 

Autres mesures pour contrôler la nouvelle vague/le nombre de nouvelles infections 

D’autres mesures pour endiguer la vague actuelle sont connues : une ventilation suffisante des espaces intérieurs à la maison, au travail, dans les centres de soins résidentiels et lors des rassemblements. Ces mois d’été sont également beaucoup plus propices aux rassemblements en plein air, qui sont beaucoup plus sûrs et agréables. 

Les personnes présentant des symptômes doivent tout de même se faire dépister. En cas de doute, ils peuvent utiliser l’outil d’auto-évaluation sur masanté.be. En cas de résultat positif, ils doivent se mettre en isolement pendant 7 jours, puis porter un masque buccal pendant 3 jours supplémentaires. 

Pour les personnes fragiles, souffrant de troubles sous-jacents et/ou d’un âge plus avancé, un masque FFP2 est toujours recommandé dans les transports publics et lors de contacts avec un grand nombre de personnes. Le masque buccal reste obligatoire dans le secteur des soins. 

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